Bernard Penicaud

Installé depuis 25 ans à Niort

Pharmacien connecté

depuis le 20 septembre 2016

Quote of the day : “Il faut se rendre visible virtuellement et physiquement ”

1. Qu’aimez-vous le plus dans votre métier de pharmacien ?

Ce que j’aime le plus, c’est le contact avec mes patients. Nous avons un rôle de conseil, d’orientation et de prise en charge des patients dans leur parcours de soins.

En tant que pharmacien titulaire, je passe de plus en plus de temps dans mon bureau à m’occuper de l’administratif. Je travaille donc en équipe avec pharmaciens et préparateurs pour continuer à conseiller mes patients comme il se doit.

2. Comment vivez-vous les évolutions de votre métier ?

Pour que notre métier évolue dans le bon sens, nous devons être proactifs. Nous ne pouvons pas nous contenter d’attendre les patients derrière le comptoir. Il y a de moins en moins de médecins, mais toujours autant de patients. Nous devons nous rendre disponibles pour le conseil et l’orientation des patients car les médecins ne peuvent plus le faire systématiquement.

Avec un site internet, les patients peuvent poser des questions en ligne et nous pouvons leur répondre rapidement et à distance.

3. Dans quels cas utilisez-vous votre site ?

J’ai plusieurs patients qui l’utilisent régulièrement pour envoyer des ordonnances et nous essayons de donner une réponse dans la journée.

Pour ce qui est du contenu, j’ai besoin que VALWIN le fasse vivre car je n’ai pas le temps de m’en occuper. J’ai également besoin d’être formé et accompagné dans la mise en place de cet outil que je n’avais pas auparavant.

4. Idéalement, qu’attendez-vous de cet outil ?

Mon site est un très bon moyen d’être proactif dans ma relation avec mes patients. Pour eux, c’est un moyen simple de prendre contact depuis leur domicile.

Le site internet règle le problème de la distance mais il est important de continuer à voir les patients en physique. J’envisage en parallèle de transférer ma pharmacie pour améliorer sa visibilité. Il faut se rendre visible virtuellement et physiquement.

5. Quels sont les autres outils que vous avez adoptés ou que vous aimeriez avoir dans votre pharmacie ?

Sur le plan digital, je voudrais être sur les réseaux sociaux, proposer le Click and Collect et installer des écrans dans ma pharmacie.

Mais pour accompagner ces innovations numériques, il faut adapter mon lieu physique avec une pharmacie agréable et spacieuse, plus de cabines et un comptoir dédié au Click and Collect.

C’est un projet global de reconstruction de la pharmacie qui se met en place pour optimiser la prise en charge des patients.

6. Quel bénéfice majeur tirez-vous du site internet ?

C’est un excellent moyen de communication et c’est simple. Le site crée un lien de confiance et donne envie aux patients de venir nous voir en pharmacie.

7. Si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous ?

Je donnerais plus de reconnaissance aux pharmaciens. Nous sommes au plus proche des patients en tant que professionnels de santé de proximité. 

Pour pouvoir conseiller le patient de manière personnalisée et améliorer ainsi sa prise en charge, nous devons en avoir les moyens. Nos marges baissent, nos charges augmentent, les prescriptions se réduisent et nous ne maîtrisons pas l’aspect financier de notre métier. Face à ces phénomènes, nous devons viser d’autres marchés: c'est ce que permet la visibilité virtuelle.

Notre pharmacie doit être un véritable espace de santé avec des zones dédiées à l’aromathérapie, à l’orthopédie, aux huiles essentielles... Le patient veut un pharmacien à l’écoute qui propose un choix varié de produits et un juste prix. N’oublions pas que les patients bougent, se renseignent auprès d’autres pharmacies et comparent. Ne restons pas dans notre tour d’ivoire !

8. Pour clôturer, avez-vous une blague à nous faire ?

Je ne me souviens jamais des blagues. Par contre, en ce moment même, j’ai le chien du voisin en face de moi, il est derrière la baie vitrée et il bave sur ma vitre. C’est horrible ! Il va chier sur mon herbe !